Orchestres et styles de jeu
Parler des orchestres est une chose, mais identifier les singularités de ceux-ci est tout aussi, sinon plus intéressant.
Anglo-saxons et germaniques ne jouent pas de façon identique !
D’abord, il y a les orchestres dits “latins”. Ce sont ceux qu’il est possible d’entendre dans des contrées telles que l’Espagne, l’Italie. Dans ces pays latins, les musiciens sont très sensibles. Ils réagissent avec ardeur et frénésie dès les premières notes de musique. Ces réflexes rapides permettent à ces orchestres de produire d’excellents résultats dans un délai relativement court.
En revanche, la densité et la production d’un contenu musical plus intense pendant l’exécution de l’ensemble de l’œuvre musicale dépendent exclusivement du chef d’orchestre. Ce dernier doit parvenir à garder le contrôle et à maintenir l’attention des musiciens. Ensuite, la situation qui est différente dans les orchestres dits “germaniques”. Les musiciens montent progressivement en puissance. Plus le temps passent, plus ils vont produire de la musique de qualité. Les musiciens “germaniques” font preuve d’une rigueur et d’une méthode plus importante. Comme des maçons, ils construisent l’ensemble de leur interprétation brique après brique.
Enfin, les orchestres anglo-saxons, ils répètent moins souvent. La raison est principalement économique. Dans cet environnement, le chef d’orchestre n’a que peu d’influence.